En tant que personne hypersensible et neurodivergente, peindre est un processus infiniment libérateur. C’est d’abord un acte très personnel dans lequel je m’engage avec élan et fougue. Entre retenue et impulsivité, créer m’aide à reconnecter avec mon enfant intérieure et à retrouver son audace, d’où le choix de mon nom d’artiste : L’enfant Hardie. Mon inspiration actuelle découle des émotions vécues au quotidien, ainsi que des concepts de captivité, de libération et de liberté. Ainsi, je fais référence aux morceaux de nous-mêmes que l’on garde captifs et qui poussent en nous. À leur explosion hors de soi, à l’accueil de qui nous sommes vraiment et à la délivrance de nos talents.